Né le 19 février 1923 au Cap-Sain-Jacques en Indochine. Après le décès de sa mère, il vient à Montaigu en Vendée. Il entre ensuite au Collège Richelieu, puis à Saint-Louis de Saint-Nazaire, et enfin à l’école des mécaniciens de l’air à Rochefort-sur-Mer (Charente-Maritime). Élève de l’école nationale de navigation maritime d’Alger puis diplômé de l’école professionnelle de Tunis il a des compétences en Radio. En novembre 1942, au moment de l’invasion de la zone libre et du débarquement allié en Afrique du nord, il s’engage au 2ème Bureau d’Alger (Services de Renseignement et de contre-espionnage). Après quelques missions en Tunisie et un stage de parachutisme en Angleterre, il quitte Londres, le 15 août 1943 pour une mission secrète sur Montaigu et Nantes. Il est parachuté le 17 août aux Herbiers. En septembre, il vient cacher son matériel (armes et émetteurs) à La Caillauderie de Montaigu, chez sa tante. Il est trahi par son agent de liaison, le lieutenant André (un agent double allemand). Il est arrêté, le 17 décembre à Paris, puis interné à Fresnes. il est déporté, le 8 août 1944, de la gare de l’Est à Paris et arrive le lendemain au camp de Sarrebruck-Neue-Bremm. Il est transféré le 17 août à Buchenwald qu’il atteint le jour même et reçoit le matricule 10375. Il intègre le Block 17 du Grand camp, puis le Block 10 également du Grand camp.
Jacques CHAIGNEAU est fusillé le 5 octobre 1944 à Buchenwald, il est titulaire à titre posthume de la Médaille militaire et de la Croix de guerre 39-45 avec palme.