Né le 18 octobre 1904 à Saint-Nazaire en Loire-Atlantique, il exerce le métier de plombier. Membre du Front National de lutte pour la libération et l’indépendance de la France depuis 1941, il est chargé de diffuser la presse. Il est arrêté le 1er août 1942 à Carquefou (Loire-Atlantique) . Incarcéré à Nantes, il est transféré à Rennes le 23 février 1943 et condamné par la Cour spéciale de cette ville à quatre ans d’emprisonnement le 25 . Il est ensuite envoyé, le 17 juin à la centrale de Poissy, puis le 20 septembre à celle de Melun, et enfin le 15 décembre à Chalon-sur-Marne . Interné le 24 avril 1944, au camp de Royallieu, à Compiègne, il est déporté le 12 mai à destination de Buchenwald qu’il atteint le 14 et reçoit le matricule 51361. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp. Le 6 juin il est transféré à la Baubrigade IV dont le siège est située au Kommando d’Ellrich théâtre . Il est dirigé vers le chantier de construction d’une voie ferrée au sein du Kommando de Günzerode qui dépend de cette Baubrigade, Le 9 mars 1945, il est envoyé au camp de Mittelbau-Dora. Le 5 avril, le complexe de Mittelbau-Dora est évacué. Il arrive au camp des casernes de Bergen-Belsen le 8 avril et est libéré le 15 avril. Il regagne la France le 30 avril.
Émile BERTHO décède le 25 avril 1984 à Toulon dans le Var