Autres appellations : HA, BIRKHAHN-MÔTZLICH (Faubourg de HALLE)
Localisation : Ville située à 35 km au nord-ouest de LEIPZIG (Carte N°6)
Ouverture : 01-02/08/1944
Évacuation : 20/03/1945
Effectifs : Environ 500
Activités : Firme SIEBEL
L’immense camp, dirigé par un SS alcoolique et fou, est situé dans les faubourgs de Halle. Il rassemble environ 500 prisonniers répartis en 7 ou 8 blocks jouxtant des camps de prisonniers de guerre et de travailleurs libres. Après un bombardement incendiaire, certains prisonniers sont transférés dans un petit camp installé dans une ancienne carrière à 3 kms. D’autres sont relogés dans des baraques destinées aux travailleurs requis et entourées de barbelés.
Les prisonniers travaillent 12 heures, en 2 équipes, une de jour et une de nuit, alternant le dimanche, dans une usine d’aviation Siebel dirigée par le professeur Rimpel. Ils fabriquent des pièces d’avion, avec des machines-outils Peugeot installées en sous-sol dans d’anciens vestiaires, et finissent les ailes des avions SIE 104 et Junkers 88 provenant d’une fonderie proche. Les Français, maîtres en matière de sabotage, se montrant rétifs au rivetage des ailes d’avions, sont traités de “cochons de Français”, et “d’arriérés”. Mais un Polonais, pris en flagrant délit de sabotage, est pendu de façon théâtrale. A la suite d’un bombardement, les prisonniers doivent déblayer l’usine et déterrer les torpilles non-explosées sur le terrain d’aviation.
Après une tentative d’évasion, un Polonais est pendu. Tous les prisonniers, encadrés par les gardes, baïonnette au canon, doivent défiler devant son cadavre.
En été 44, par une chaleur suffocante, les SS jettent de la terre dans les gouttières pour empêcher les prisonniers de s’y abreuver. Par ailleurs, un pillage des cuisines leur valent quelques coups de revolvers.
(in Le Livre Mémorial de l’Association Française Buchenwald Dora et Kommandos)
Pouvez vous me donner ces renseignements : mon frère Jean Mallet N° détenu 78102 arrivé à Buchewald le 20/08/44 a été transféré le 3/01/45 au commando de Halle et après on ne peut me dire ; on me dit disparu…
Quelqu’un parmi vous l’a t-il vu ? Merci infiniment
Mauricette Mallet