
Un “service de pathologie” existe dès la création du camp. Les nazis souhaitent que l’administration et la gestion du camp soient complètes, et le département de pathologie doit officiellement consigner et rédiger en huit exemplaires tous les certificats de décès survenus à l’intérieur du camp. Les causes réelles des décès ne sont évidemment jamais indiquées, et l’administration SS du camp note : “décédé des suites d’attaques cardiaques, de problèmes circulatoires ou respiratoires, ou des suites d’une tentative d’évasion”, etc. C’est de ce service administratif mensonger que naîtra le “bloc de pathologie” de Buchenwald, où l’inimaginable s’exécutera : expériences de vivisection sur l’homme, d’hypothermie et de stérilisation.
Enfin les nazis pousseront la monstruosité jusqu’à s’inspirer de techniques cannibales des îles du Pacifique pour effectuer des réductions de têtes d’hommes et en faire des presses-papiers. L’horreur va jusqu’à dépecer certains déportés tatoués pour faire des abat-jours, étuis, reliure de livres et autres objets en peau humaine. Le Dr. Balachovsky, déporté français qui travaillait à l’Institut Pasteur avant sa déportation à Buchenwald et Dora, témoignera au cours du procès contre les criminels de Buchenwald, que ces horreurs se poursuivirent durant toute la durée d’existence de Buchenwald (consulter les minutes du procès, séance du 29 janvier 1946, in “Buchenwald, Mahnung und Verpflichtung”, Kongress Verlag Berlin, 1960, pp. 162 et 163).
je confirme mon pere membre des troupes d occupation francaises en allemagne s est vu offrir par un ancien officier allemand une lampe dont l abat jour etait en peau mais sans tatouages et avec des roses peintes au milieu des panneaux cette lampe est restee dans le salon pendant des annees puis a ete perdue lors d un demenagement aux alentours de 1967,