Les nazis déportèrent des adultes, hommes et femmes, mais des enfants aussi. Ceux qui ne furent pas assassinés dans les camps de mise à mort immédiate (Auschwitz, Treblinka, Chelmnö etc) se retrouvèrent à Buchenwald. La plus douloureuse des expériences fut d’abord pour eux la séparation brutale de leur mère. Beaucoup d’entre eux, avant d’arriver à Buchenwald, avaient d’abord connu d’autres camps, survécu aux marches de la mort lorsque fin 44 et début 45, les camps d’Europe de l’Est furent évacués à l’approche des troupes de libération soviétiques. Ces orphelins au passé assassiné racontèrent aux armées de libération américaines, anglaises et soviétiques en 1945, avec précision et objectivité, ce qu’avait été leur réalité concentrationnaire.
Le pire ne leur était pas arrivé à Buchenwald, où ils trouvèrent au contraire, une résistance extraordinaire qui s’organisa autour d’eux pour leur survie. Neuf cents enfants sortirent vivants du camp de Buchenwald le 11 avril 1945. Tout fut mis en oeuvre pour soustraire les enfants à brutalité, la cruauté et la pédérastie des certains SS et criminels du camps, les nourrir, et même les instruire.
Il fut créé une “école clandestine” à Buchenwald !
On ne peut parler des enfants de Buchenwald sans citer le nom de quelques hommes exceptionnels, qui parmi d’autres risquèrent quotidiennement leur vie pour celle des enfants : Walter Bartel, Willu Bleichert, Robert Siewert, Franz Leitner, Vladimir Kholoptchev, Iakov Goftman, Wilhem Hamman, Piotr Avdeïenko et Gustav Schiller sont quelques uns de ces hommes qui permettront qu’environ neuf cents enfants puissent sortir vivants du camp le 11 avriL 1945. Le plus jeune avait quatre ans.




j’ai vu ces enfants lorsque je suis arrivé au petit camp à Buchenwald . Ils venaient d’arriver eux d’Auswich et ils avaient des comptes à régler avec leurs anciens Kapo …Nous avons assisté à la scène …!
Gaston Viens 69 295 à Buchenwald .