Né le 4 mars 1907 à Foix en Ariège, il est successivement garçon-liveur et terrassier. Il fait son service militaire au 2° Bataillon de Chasseurs comme soldat. Il adhère en 1936 au parti communiste, Il s’engage dans les Brigades internationales de l’armée républicaine espagnole. Son rapatriement a lieu le 15 juillet 1937 pour des raisons de santé. Mobilisé en 1939, affecté au 5° Régiment d’Infanterie, puis au 383°Régiment à Bonifacio (Corse), il est condamné le 29 juin 1940 par le Tribunal militaire de la Corse à six mois de prison pour «outrages à supérieur». Il est libéré le 7 décembre 1940. Dénoncé selon la police par un membre du groupe appréhendé avant lui, il est arrêté le 28 octobre 1942, il est inconnu des services de police, ne porte pas d’arme sur lui. Lors de la perquisition de son domicile les inspecteurs de la BS2 saisissent un carnet d’adresses, des brochures et des tracts émanant du parti communiste, un pistolet automatique 7,65 mm avec chargeur garni de munitions. Interrogé dans les locaux les brigades spéciales, livré aux allemands, il est incarcéré à Fresnes, puis au Fort de Romainville. Le 25 avril 1943, il est déporté depuis la gare de l’Est à Trêves qu’il atteint le jour même, puis le 27 à Mauthausen où il reçoit le matricule 25284. Il est affecté au Kommando de Gusen. Le 1er décembre 1944, il est transféré à Auschwitz où il reçoit le matricule 201508, puis lors de l’évacuation du complexe d’Auschwitz à Gross-Rosen. Le 10 février 1945, il arrive à Buchenwald, reçoit un nouveau matricule le 130096 et intègre le Petit camp.
Georges ABRIBAT est porté disparu