Né le 12 février 1912 à Morez arrondissement de Saint-Claude dans le Jura, il est ajusteur mécanicien aux usines Kellner-Bechereau (avions) à Boulogne-Billancourt. Au chômage, il es embauché en février 1942 comme garde-voie au service de la préfecture de police à la mairie du Bourget (Seine-Saint-Denis). Il est interpellé le 1er juin 1942 vers 10 heures 30, par deux inspecteurs de la BS2. Les policiers perquisitionnent son domicile, ils saisissent quatre stencils vierges, un papillon imprimé recto-verso «Les chômeurs ne peuvent pas vivre avec 10 il faut 20 par jour». Emprisonné, puis interné au camp de Royallieu à Compiègne, il est déporté le 17 septembre 1943 à Buchenwald qu’il atteint le 18 et reçoit le matricule 21799. Il effectue sa période de quarantaine au Block 63 du Petit camp, puis intègre le Block 42 du Grand camp. Le 13 octobre, il est affecté au Kommando intérieur de la Gustloff-Werk II, le 23 août 1942 au Kommando du Holzhof (collecte du bois de chauffage) et le 20 mars 1945 au Baukommando III (construction). Il est libéré le 11 avril 1945.
André MARTIN est décédé le 9 octobre 1966 à Fleury-Mérogis dans l’Essonne.