Né le 12 mai 1897 à Saint-Senoch en Indre-et-Loire, il est mécanicien. Il est militant communiste. Arrêté le 30mars 1941 pour activité politique, il est interné à Saint-Paul-d’Eyjeaux (Haute-Vienne) puis à Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn). L’armée allemande, soucieuse d’échapper à la progression des troupes alliées, fait ainsi évacuer plusieurs centres d’internement de la région dont celui de Saint-Sulpice-la-Pointe. Il est déporté le 30 juillet 1944 depuis Toulouse à Buchenwald qu’il atteint le 6 août et reçoit le matricule 69123 . Il effectue sa période de quarantaine au Block 51 du Petit camp, puis intègre le Block 19 du Grand camp. Il est affecté le 2 septembre au Kommando intérieur Bahnbau (Kiesgrube Erfurt) (Travaux gare d’Erfurt). Le 4 octobre, il est transféré au Kommando d’Iéna chargé de l’entretien des locomotives et de la réparation des voies ferrées. Le Kommando est évacué le 10 et 11 avril 1945 en train vers Leipzig, puis à pied vers la Tchécoslovaquie. IL est libéré le 7 mai à Térésin par les troupes soviétiques.
André VILLIERS y décède le 12 mai 1945, avant le rapatriement.