Né le 31 décembre 1887 à Noth dans la Creuse, il est artisan charron. Il est mobilisé le 3 août 1914 et incorporé au 4ème régiment du Génie. En octobre 1915 il est envoyé le 7 octobre à l’Armée d’Orient Rapatrié sanitaire en mars 1917 pour cause de dysenterie il est soigné à l’hôpital militaire de Toulon (Var). Son retour aux armées se fait en septembre 1917 sur le front français. Il est démobilisé le 7 mars 1919. Il est arrêté le 5 décembre et interné au camp de Saint-Germain-les-Belles (Haute-Vienne). Libéré le 5 février 1940 suite aux protestations de la population locale, il est révoqué le 1er mars 1940 de sa fonction de maire par arrêté du préfet de la Creuse. A partir de mars 1943, il joue un rôle important dans la réorganisation clandestine du parti communiste et est l’un des organisateurs du premier maquis destiné à assurer une cache et une protection aux réfractaires du STO. Lorsque le camp fut attaqué par les GMR le 19 août 1943, il mobilisa toutes les cellules locales pour prêter main forte aux maquisards et leur permettre de s’échapper. Le 13 octobre 1943, il est arrêté lors d’une vaste opération de police et de gendarmerie. Il est d’abord interné au camp de Nexon (Haute-Vienne) fut ensuite transféré à celui de Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn). Le 30 juillet 1944 il est déporté depuis Toulouse à Buchenwald qu’il atteint le 6 août et reçoit le matricule 69792. Il effectue sa période de quarantaine au Block 52 du Petit camp. Le 14 septembre, il est transféré au Kommando de Plömnitz-Leau chargé d’aménager une usine souterraine dans une ancienne mine de sel.
Auguste COULON y décède le 21 février 1945.