Né le 28 septembre 1924 à Leno en Italie. Il est réfractaire au STO (Service du Travail Obligatoire), il rejoint la Résistance. Il est membre du camp FTPF (Francs Tireurs Partisans Français) Wodli en Haute-Loire. Le 17 avril 1944, un milicien de Saint-Étienne est exécuté dans un café d’Yssingeaux (Haute-Loire). Puis, le 22 avril, une vaste opération est montée par les forces de police allemandes, assistées de quelques miliciens dans la région sud d’Yssingeaux. Plusieurs jeunes résistants du camp Wodli, mais aussi des civils, sont arrêtés probablement à la suite d’une dénonciation. Tandis que 9 hommes sont exécutés sommairement lors de cette opération à Araules (43), il est épargné pour être interrogé. Incarcéré, puis interné au camp de Royallieu à Compiègne (60), il est déporté , sous le nom d’Antonio Sidoli, le 2 juillet 1944 à Dachau qu’il atteint le 5 et reçoit le matricule 77983. Le 12 décembre, il est transféré à Buchenwald où il reçoit le matricule 48988. Le 20 décembre, il est affecté au Kommando d’Ohrdruf où il devient le matricule 110919 chargé du creusement de galeries et de travaux de terrassement.
Roland BAIOCCHI y décède le 9 février 1945.