Né le 19 janvier 1913 à Saint-Claude dans le département du Jura, il est bûcheron. Il est arrêté le 9 avril 1944 lors de la rafle de Saint-Claude effectuée par la Wehrmacht à la suite de l’échec de leur expédition répressive contre les Maquis de l’Ain et du Haut-Jura. Retenu en otage dans l’école des filles rue Rosset, il est envoyé à Bellegarde, puis interné au camp de Royallieu à Compiègne (60). Déporté le 12 mai à Buchenwald qu’il atteint le 14 où il reçoit le matricule 49496. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp, puis intègre le Block 48 du Grand camp. Le 12 juin, il est affecté au Kommando intérieur Strumpfstopfer (raccommodage). Le 31 juillet, il est transféré au Kommando de Halle chargé de la fabrication de pièces d’avions SIE 104 pour la firme Siebel. Le 11 janvier 1945, il est renvoyé à Buchenwald où il intègre le Block 58 du Petit camp. Le 13 mars, nouveau transfert au Kommando de Berga/Ester chargé du creusement de galeries dans une montagne pour l’installation d’une usine souterraine pour la fabrication d’essence synthétique pour la firme Zeitz. Le Kommando est évacué le 10 avril vers le camp de Theresienstadt. Il est libéré le 8 mai par les troupes soviétiques. Il regagne la France le 25 mai.
Jean BARNET est décédé le 24 décembre 1998 à Saint-Jorioz dans le département de Haute-Savoie.