Né le 22 février 1892 à Marseille dans le département des Bouches-du-Rhône, il est commerçant et industriel à Marseille. Mobilisé lors de la Première guerre, il est réformé après blessures. Membre du conseil municipal de Saint-Mandrier (83), il démissionne le 17 février 1941 puis en est révoqué. En 1941, il rejoint Combat, puis après quelques contacts avec les FTPF (Francs-Tireurs Partisans Français) participe, fin 1941, dans le Var à Libération, puis au passage de Libération dans les MUR ( Mouvements Unis de la Résistance) et au réseau Gallia. Le 14 juillet 1942, il dirige une manifestation qualifiée par la police d’antigouvernementale d’inspiration gaulliste et anglaise à Saint-Mandrier (minute de silence devant le monument aux morts). En avril 1943, il est le secrétaire général des Mouvements unis de Résistance dans la région du Sud-Est. Il est arrêté le 11 mai 1943 par l’équipe du S.D. de Marseille, remis aux autorités allemandes le 19 mai, il est incarcéré puis interné au camp de Royallieu à Compiègne. Déporté le 27 janvier à Buchenwald qu’il atteint le 29 où il reçoit le matricule 43838. Il effectue sa période de quarantaine au Petit camp, puis intègre le Block 34 du Grand camp. Il est affecté le 10 avril au Kommando intérieur du Holzhof (collecte du bois de chauffage). Il est libéré le 11 avril 1945.
Marc BARON est décédé le 18 septembre 1952 à Toulon dans ke département du Var.