Né le 17 avril 1920 dans le VII° arrondissement de Paris, il exerce le métier d’ajusteur mécanicien à la Compagnie l’Électro-Mécanique au Bourget (Seine, Seine-Saint-Denis). Il est interpellé, par des inspecteurs de la BS1, le 23 juillet 1942 au domicile de ses parents 12 rue du Bois Renault à Saint-Gratien (Val d’Oise). Les policiers découvrent un exemplaire des Cahiers du Bolchevisme, La Vie du Parti de juillet 1942, dix-huit numéros de l’Humanité de juin 1942, et un article manuscrit sur la propagande clandestine. un exemplaire des Cahiers du Bolchevisme, La Vie du Parti de juillet 1942, dix-huit numéros de l’Humanité de juin 1942, et un article manuscrit sur la propagande clandestine. Il est emmené dans les locaux des Brigades spéciales à la Préfecture de police pour y être interrogé. Emprisonné puis interné au camp de Royallieu à Compiègne, il est déporté le 22 janvier 1944 à destination de Buchenwald qu‘il atteint le 24 et reçoit le matricule 43361. Il effectue sa période de quarantaine au Block 51 du Petit camp. Le 5 janvier 1945, il est transféré au Kommando de Schönebeck, puis le 8 à celui de Westeregeln. L’évacuation du Kommando débute le 11 avril dans l’après-midi, et, au bout de 30km les SS abandonnent la colonne.
Roger BECOURT est décédé le 16 août 2004 à Vichy dans l’Allier.