Né le 10 avril 1914 à Guiscriff dans le département du Morbihan, il est métallurgiste. Mobilisé en 1939 au 24e Régiment d’infanterie le 28 août 1939, il est démobilisé le 21 septembre 1940 par le centre démobilisateur de Montpellier. Le 19 décembre 1942 il est arrêté, à Paris, par trois inspecteurs de la BS1. Sur le porte bagage de sa bicyclette, une sacoche dans laquelle est saisi cent exemplaires ronéotés de La Vie ouvrière et deux cents de L’Humanité. Il est emmené dans les locaux des Brigades spéciales à la Préfecture, incarcéré puis interné au camp de Royallieu à Compiègne (60). Déporté le 24 mai 1943 à Sachsenhausen qu’il atteint le 25 où il reçoit le matricule 59091. Il est affecté au Kommando Heinkel. Le 28 juillet, il est transféré au Kommando d’Halberstadt qui dépend de Buchenwald où il perçoit un nouveau matricule le 75197. Ce Kommando est chargé de la fabrication des Junkers 88 et Junkers 62. Le Kommando est évacué le 8 avril 1945 en direction des Sudètes. Il est libéré le 18 avril 1945 par les troupes américaines.
Alain BENOT est décédé le 16 mai 1994 à Fleury-Mérogis dans le département des Yvelines.