Né le 14 avril 1880 à Barrême dans les Alpes-de-Haute-Provence, il est propriétaire cultivateur à Barrême. Membre du Parti socialiste unifié dès 1905, il vote pour le rapport Cachin-Frossard, en 1920, et adhère au Parti communiste avec la quasi-totalité de sa Fédération. Élu conseiller d’arrondissement dans le canton de Barrême en 1937, il siège jusqu’en 1940. Il est l’objet d’un arrêté d’internement administratif de la part du préfet signé le 27 février 1940. Il est arrêté le 22 février. Vraisemblablement interné à Chabanet (Ardèche), il est transféré à son ouverture au camp de Chibron, commune de Signes (Var). À la dissolution de Chibron, il est envoyé le 16 février 1941 dans le camp de Saint-Sulpice-le-Pointe (Tarn). Maintenu dans ce camp, Il est déporté le 30 juillet 1944 depuis Toulouse à Buchenwald qu’il atteint le 6 août et reçoit le matricule 69988. Il effectue sa période de quarantaine au Block 52 du Petit camp, puis intègre le Block 55 également au Petit camp.
François BERAUD y décède le 17 janvier 1945.