Né le 31 mai 1907 à Fontenay-sous-Bois dans le Val-de-Marne, il est peinture en bâtiment. Membre de la Ligue internationale contre l’antisémitisme, des Amis de l’Union soviétique et de la CGT, il part en Espagne républicaine le 28 novembre 1936. Il est sergent dans la XIV° Brigade internationale, il sert à l’État-major, au 9° bataillon, puis au bataillon Vaillant-Couturier comme secrétaire du commandant. Il est rapatrié en France le 12 novembre 1938. En 1941, le conseiller Karl Boemelburg, chef de l’ensemble des forces de police allemande en France demande aux Renseignements généraux de recenser les ex-Brigadistes. Le 19 septembre 1941, la liste est établie par la 3° section des Renseignements généraux, il y figure. Une opération d’ensemble sur le département de la Seine eut lieu fin décembre, il est arrêté, le 24 décembre, par des policiers du commissariat des Batignolles, interné au camp des Tourelles dans le XX° arrondissement de Paris. Transféré à la police Allemande le 5 mai 1942, pour activités communistes, il est interné au camp de Royallieu à Compiègne. Déporté le 24 janvier 1943 à Sachsenhausen qu’il atteint le 25 où il reçoit le matricule 59211. Après sa période de quarantaine, il est affecté au Kommando Heinkel. Le 12 septembre 1944, il est transféré directement au Kommando de Leipzig-Thekla, dépendant de Buchenwald, chargé de la production d’avions Messerschmitt 109. Il devient le matricule 67020. Le 13 septembre, nouveau transfert, il est envoyé au camp de Flossenbürg où il perçoit un nouveau matricule le 28411. Il est affecté au Kommando de Leitmeritz. Le Kommando est évacué le 13 avril 1945. Il est libéré le 8 mai 1945 par les troupes soviétiques.

Louis BERNASCONI est décédé le 28 septembre 1950 à Tréjouls dans le Tarn-et-Garonne.