Né le 15 décembre 1923 dans le II° arrondissement de Lyon dans le département du Rhône, il est fraiseur. Requis pour le STO (Service du Travail Obligatoire), il quitte le domicile familial. Il rejoint la Résistance au sein du FN (Front national de lutte pour la libération et l’indépendance de la France) et milite depuis janvier 1944 dans la CGT clandestine. Il livre les tracts de l’organisation avec sa bicyclette d’où son surnom Laroue. Le 21 juillet, il tombe dans une souricière tendue par les inspecteurs de la BS2, alors qu’il vient pour récupérer des tracts imprimés par la CGT. Incarcéré à la prison de La Santé à Paris, il est remis à la Gestapo qui emprisonne à Fresnes (94). Le 15 août, il est déporté depuis le quai aux bestiaux de Pantin (93) à Buchenwald qu’il atteint le 20 où il reçoit le matricule 77321. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp. Le 3 septembre, il est transféré au Kommando de Dora, puis envoyé au Kommando d’Ellrich-Juliushütte.
Jean BEROUJON y décède le 27 janvier 1945.