Né le 5 juillet 1908 à Prades dans les Pyrénées-Orientales, il est employé. Il a des responsabilités au sein de la Jeunesse socialiste des Pyrénées-Orientales. Il milite au sein de la CGT. En 1938, il est secrétaire de la section socialiste SFIO de Perpignan. Résistant, il participe, le 21 février 1942, à la réunion où est finalement fondé, de façon formelle, le mouvement Libération-sud dans les Pyrénées-Orientales. Il est victime de la vague d’arrestations de militants des MUR (Mouvements Unis de la Résistance) de Perpignan le 12 avril 1944. Détenu à la citadelle de Perpignan par la SIPO-SD, il est interné au camp de Royallieu à Compiègne (60). Déporté, le 12 mai à Buchenwald qu’il atteint le 14 où il reçoit le matricule 49451. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp. Le 6 juin, il est transféré au Kommando de Tröglitz chargé de travaux de construction de routes, voies ferrées et de positions de canons anti-aériens. Le Kommando est évacué le 9 avril 1945 en direction de la Tchécoslovaquie lors d’une Marche de la mort qui s’achève le 28 avril à Prague.
Fernand BERTA est décédé le 25 septembre 1990 à Montpellier dans l’Hérault.