Né le 14 mai 1923 à Créteil dans le Val-de-Marne, il est apprenti imprimeur à Créteil. En 1938, il rejoint les Jeunesses communistes. Pendant l’occupation, il distribue des tracts et colle des affiches. Lors d’un collage avec l’un de ses camarades, Deux gendarmes les prennent en chasse vers quatre heures du matin. Il parvient à s’échapper, mais pas son camarade, dont la chaîne de vélo a sauté. Le 28 octobre 1940, il est arrêté à 10 heures du matin sur les lieux de son travail par des gendarmes français et emmené à la gendarmerie de Créteil où il retrouve son camarade, en sang, le visage tuméfié, qui a fini par donner son nom, pensant qu’il avait choisi de se sauver. Il est incarcéré à la prison de La Santé à Paris, puis à celle de Fresnes quartier des mineurs. Il est jugé le 9 janvier 1941, mis en liberté surveillé étant mineur le 11 janvier. Il reprend alors ses activités militantes impression et distribution de tracts. Le 28 avril 1942, il est de nouveau arrêté, mais cette fois-ci, par la Feldgendarmerie. Il est interné au camp de Royallieu à Compiègne. Le 6 juillet, il est déporté à Auschwitz qu’il atteint le 8 il devient le matricule 45240, matricule qui lui sera tatoué sur l’avant-bras gauche quelques mois plus tard. Le 9 juillet, tous sont conduits à pied au camp de Birkenau, puis en fonction de leur profession certains retourne à Auschwitz 1, dont Victor Aubert qui est affecté au Kommando de la DAW. Le camp est évacué le 18 janvier 1945 sur le camp de Gross-Rosen. Le 8 février 1945, le camp de Gross-Rosen est à son tour évacué , il arrive à Mittelbau-Dora le 11 et devient le matricule 116083. Il est affecté au Kommando de Nordhausen. Il profite du bombardement du 5 avril pour s’évader. Il est libéré le 11 avril par les troupes américaines. Il regagne la France par avion le 23 avril.
René BESSE est décédé le 26 novembre 2013 à Limoges en Haute-Vienne. Il est Officier de la Légion d’honneur et titulaire de la Médaille militaire.