Né le 30 septembre 1902 dans le XII° arrondissement de Paris, Il est embauché en 1934 comme chauffeur mécanicien par la ville d’Ivry-sur-Seine et milite au syndicat des Services publics, siégeant à la commission exécutive. Mobilisé au 222° RRT, (Régiment Régional de Travailleurs) démobilisé à Thiviers (Dordogne), il reprend contact avec le Parti communiste fin juillet 1940. Il entre dans la clandestinité, devient responsable du quartier d’Ivry-centre. À l’issue d’un rassemblement dans le parc de la mairie le 13 juillet 1941, il est arrêté au moment où il jette une poignée de tracts sur la voie publique. Il est incarcéré à Fresnes (Val-de-Marne), jugé et condamné à cinq ans de prison. Transféré la centrale de Melun (Seine-et-Marne), il tente de s’évader avec des camarades en octobre 1943, ce qui lui vaut d’être emprisonné à Châlons-sur-Marne (Saône-et-Loire), puis, après quelques jours, interné au camp de Royallieu à Compiègne (Oise). Il est déporté le 12 mai1944 à Buchenwald qu’il atteint le 14 et reçoit le matricule 52274. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp, puis intègre le Block 45 du Grand camp. Le 15 juin, il est affecté au Kommando intérieur Polizeirevier I et II (poste de police), le 17 juin au Baukommando I (construction) et le 24 juin au Kommando de la Gustloff-Werk II. Il est libéré le 11 avril 1945. Il était membre de la Brigade Française d’Action Libératrice.

Maurice BINOT est décédé le 12mars 1972 à Créteil dans le Val-de-Marne.