BLANTRON René KLB 52409

Né le 13 juin 1922 à Vanves dans les Hauts-de-Seine, Il est tourneur aux Ateliers SNCF de Quatre-Mares de St Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime). Sous le pseudonyme de «Loco», il est membre de la 1ère Compagnie, réseau Valmy des FTPF (Francs Tireurs Partisans Français). Il participe à des sabotages de train. Le 30 octobre 1943, il tue un gardien de la Sonopa-Lateurtre afin de s’emparer de son arme. Le 9 décembre 1943, entre Neufchâtel-en-Bray et Rouen, il convoie une valise d’armes. A la gare de Rouen, il échappe à un comité d’accueil policier. La valise est saisie. Dans celle-ci se trouve aussi sa chaîne à vélo. Ce dernier, stationné en gare porte une plaque d’identité, ce qui permet à la Milice et la Gestapo, le soir même, de l’arrêter à son domicile. Il blesse un des miliciens, lors de cette intervention. Accusé de «menées subversives, terroristes et meurtres», il est incarcéré à la prison du Donjon, située près de la gare de Rouen, puis interné au camp de Royallieu à Compiègne (60). Il est déporté le 27 avril à Auschwitz qu’il atteint le 30. Le matricule 185092 est tatoué sur son bras gauche. Le 12 mai, le convoi est reformé à destination de Buchenwald qu’il rejoint le 14. Il reçoit le matricule 53243. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp, puis intègre le Block 58 également au Petit camp. Le 25 mai 1944, il est transféré au camp de Flossenbürg et reçoit un nouveau matricule le 9431.

René BLANTRON y décède le 27 décembre 1944.