Né le 31 août 1908 à Verderel-lès-Sauqueuse dans l’Oise, il est instituteur. Il devient administrateur de la Fédération SFIO de l’Oise en 1936. Mobilisé en 1939, comme lieutenant, dans un bataillon de mitrailleurs, il est envoyé au front et y est blessé. Après l’armistice de 1940, il continue à militer à la Fédération SFIO de l’Oise devenue clandestine et combat activement l’occupant au sein de plusieurs réseaux de résistance. Il est secrétaire départemental de Libération Nord et rejoint également le réseau La France au combat (réseau Brutus). Arrêté le 2 février 1944, dans sa classe à Méry-la-Bataille (60), par la Gestapo, il est interné au camp de Royallieu à Compiègne (60). Il est déporté le 27 avril à Auschwitz qu’il atteint le 30. Le matricule 185095 est tatoué sur son bras gauche. Le 12 mai, le convoi est reformé à destination de Buchenwald qu’il rejoint le 14. Il reçoit le matricule 53687. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp, puis intègre le Block 58 également au Petit camp. Le 25 mai 1944, il est transféré au camp de Flossenbürg et reçoit un nouveau matricule le 9465. Il est affecté, le 12 juin, au Kommando de Grafenreuth chargé d’un projet de construction d’une usine de confection. Le 23 décembre il est renvoyé au camp de Flossenbürg.
Georges BLIN y décède le 3 janvier 1945.