Né le 12 août 1909 à Châlons-sur-Marne dans le département de la Marne, il est maître imprimeur. Il met l’imprimerie au service de la Résistance, en fabriquant des faux papiers et faux cachets dès 1940, à destination des prisonniers évadés puis des victimes du travail obligatoire. En mars 1943, il adhère au groupe Tritant (Ceux de la Résistance, Bureau des opérations aériennes de la France libre), et participe aux actions du groupe (sabotage, parachutage). Il est arrêté le 3 novembre 1943, par la Gestapo, sur les lieux de son travail. Incarcéré à la prison de Châlons-sur-Marne, il est interné le 18 novembre au camp de Royallieu à Compiègne (60). Déporté, le 22 janvier 1944 à Buchenwald qu’il atteint le 24 et reçoit le matricule 42188. Il effectue sa période de quarantaine au Block 58 du Petit camp. Le 16 février, il est transféré au Kommando de Dora. Le complexe de Mittelbau-Dora est évacué les 4 et 5 avril 1945. Il est incorporé dans le convoi des spécialistes qui quitte le site le 5 à destination du camp de Ravensbruck qu’il atteint le 14. Il y reçoit le matricule 15231. Le camp de Ravensbruck est à son tour évacué, il réussi à s’évader, le 28 avril lors de cette Marche de la mort à Mirow, il est libéré le 1er mai par l’Armée rouge. Il regagne la France le 13 mai.
Guy BOISOT est décédé le 15 septembre 1992 à Nantes en Loire-Atlantique.