Né le 22 juillet 1894 dans le VI° arrondissement de Paris. Mobilisé durant cinq ans dans l’infanterie, lors de la guerre de 1914-1918 , il est nommé sergent. En 1928, il adhère au Parti communiste. Au chômage, il s’engage le 5 décembre 1936, dans les Brigades internationales, il est incorporé dans la XIV°Brigade, il devient sergent-chef, puis lieutenant. Malade, il bénéficie d’une permission, jusqu’au le 17septembre 1937. Il regagne la France lors du retour des brigadistes en novembre 1938. Considéré comme un meneur communiste très actif, il est arrêté le 20 janvier 1941 et incarcéré à la Centrale de Clairvaux (Aube) en application du décret du 18 novembre 1939. Le 14 mai 1941, il est interné au camp de Châteaubriant (Loire-Atlantique), puis transféré au camp de Voves (Eure-et-Loir). Une mesure de clémence lui est annoncée le 25 juin 1942, il est libéré pour raisons de santé. Le 29 juillet 1943, il est de nouveau arrêté par la police allemande et emprisonné au fort de Romainville (Seine-Saint-Denis), puis interné au camp de Royallieu à Compiègne(Oise). Déporté le 17 janvier 1944 à Buchenwald qu’il atteint le 19 où il reçoit le matricule 40328. Il effectue sa période de quarantaine au Block 62 du Petit camp, puis intègre le Block 64 également au Petit camp. Il est affecté au Kommando intérieur Invalidenblocks (petits travaux à l’intérieur du camp). Il est libéré le 11 avril 1945.
Émile BONDOUY est décédé le 26 octobre 1965 à La Queue-en-Brie dans le Val-de-Marne.