Né le 21 juillet 1902 à Cerdon dans l’Ain, il est typographe. En 1934, il est secrétaire de la cellule communiste de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie). Mobilisé dans les Chasseurs alpins, à Novel (74), il reprend, après sa démobilisation en 1940, contact avec le Part communiste mais est astreint à résidence à Saint-Gervais (74). Néanmoins il tente d’organiser une vie syndicale. A l’insu de son employeur, il imprime des tracts et journaux pour le PCF clandestin. Il rejoint le maquis du Chablais, en Haute-Savoie. Il participe à la Résistance et devient responsable, en 1943, du premier sous secteur des FTPF (Francs Tireurs Partisans Français) de la RI.2 (Savoie et Haute-Savoie) sous les noms de Birraud ou Lapalus. Il devient par la suite responsable du matériel du deuxième sous secteur (Annecy-sud, Rumilly et une partie de la Savoie du Nord). Il est arrêté, le 9 décembre 1943, par la Milice à Chambéry (73). Incarcéré, puis interné au camp de Royallieu à Compiègne (Oise), il est déporté, sous le pseudonyme de BIRAUD André, le 22 janvier 1944 à Buchenwald qu’il atteint le 24 où il reçoit le matricule 42817. Il effectue sa période de quarantaine au Block 56 du Petit camp. Le 24 février, il est transféré au camp de Flossenbürg où il perçoit un nouveau matricule le 6906. Le 5 mars, il est affecté au Kommando de Hradistko chargé d’effectuer des travaux de construction sur un terrain de manœuvre pour des troupes SS.
Georges BOREZ y décède le 18 avril 1944. Il est titulaire à titre posthume de la Croix de guerre 39-45.