Né le 5 janvier 1906 à La Londe-les-Maures dans le département du Var, il est brasseur-limonadier. Membre des commissions des travaux, des écoles, il est, comme secrétaire de la cellule communiste, membre du bureau de la section communiste d’Hyères, le porte-parole des communistes dans le conseil. Mobilisé en 1939, il est déchu de son mandat le 25 février 1940. Le conseil est dissous en février 1941. Le Tribunal militaire de Marseille le condamne à deux ans de prison pour détention de tracts. Libéré en juillet 1942, il est interné à Saint-Paul d’Eyjeaux (Haute-Vienne) à la suite d’un arrêté préfectoral du 21 décembre 1942, il est transféré, le 23 octobre 1944 au camp de Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn). Le 28 juillet 1944, le directeur du camp reçoit l’ordre de préparer l’évacuation du camp et de remettre les internés aux Allemands. Déporté, le 30 juillet, depuis Toulouse à Buchenwald qu’il atteint le 6 août et reçoit le matricule 69920. Il effectue sa période de quarantaine au Block 52 du Petit camp, puis intègre le Block 10 du Grand camp. Il est affecté le 27 septembre au Kommando intérieur Lösch (entrepôt), le 10 novembre au Kommando Gieisunlerhaltung (entretien des voies ferrées), le 10 janvier 1945 au Kommando Holzfaller Vermessung ( bûcherons arpenteurs) et le 16 mars au Kommando Haftlingskammer (atelier de couture des déportés). Il est libéré le 11 avril 1945.
Siméon BRUNA est décédé le 1er avril 1984 à Hyères dans le Var.