Né le 30 avril 1922 à Trignac en Loire-Atlantique, il est entré en apprentissage aux chantiers de Penhoët en 1935. Après le débarquement à Saint-Nazaire du commando anglais en mars 1942, il est arrêté avec les habitants de son quartier, emprisonné quelques jours au camp de Savenay. Travaillant toujours aux chantiers de Penhoët, il distribue des tracts du Parti communiste dans les vestiaires et participa à l’activité de la Jeunesse communiste clandestine. Le service de police anticommuniste (SPAC ) l’arrête sur le lieu de son travail le 3 août 1942. Incarcéré à Saint-Nazaire, puis à Nantes et à Angers, il est transféré à la prison de Vitré puis condamné par la cour spéciale le 4 février 1943 à Rennes à trois ans de prison pour activités anti-allemandes. Il connaît alors les prisons de Laval, Poissy, Melun, Châlons-sur-Marne. Interné au camp de Royallieu à Compiègne, il est déporté le 12 mai 1944 à Buchenwald qu’il atteint le 14 et reçoit le matricule 51817. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp. Le 6 juin, il est transféré au Kommando de Dora, puis le 25 juin au Kommando d’Harzungen chargé du creusement de galeries au chantier B3. Le 14 juillet, il est envoyé au Kommando d’Ellrich-Juliushütte. Le Kommando est évacué le 4 avril 1945 vers Bergen-Belsen. Il est libéré le 15 avril 1945 au cap des casernes de Bergen-Belsen par les troupes britanniques. Il regagne la France le 24 avril.

Jules BUSSON est décédé le 30 septembre 1981 à La Baule en Loire-Atlantique.