CARRÉ André KLB 51428

Né le 7 juin 1904 à Tracy-le-Mont dans le département de l’Oise, il est ouvrier métallurgiste. En 1932, il adhère au Parti communiste et suit les cours de l’école centrale du PCF d’octobre 1936 à avril 1937 et accède aux fonctions de secrétaire de la section communiste de Saint-Denis. En 1939, l’interdiction du Parti communiste est prononcée, il rentre en clandestinité. Il est arrêté le 5 avril 1940 et envoyé au camp d’internement de Provins (Seine-et-Marne) d’où il s’évade en juin. Il est repris le 5 octobre. Il est condamné le 21 décembre 1941 à cinq ans de prison par le tribunal spécial de Paris, puis emprisonné successivement à Clairvaux (10), Fontevraud (49), Châlons-sur-Marne (51). Interné au camp de Royallieu à Compiègne (60), il est déporté le 12 mai 1944 à Buchenwald qu’il atteint le 14. Il reçoit le matricule 51428 et effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp, puis intègre le Block 62 également au Petit camp. Il est transféré, le 8 juin au Kommando de Schönebeck chargé de la fabrication de pièces d’avions Junkers. Le 20 octobre, il est transféré au Kommando de Rottleberode chargé d’aménager dans une grotte de gypse une usine pour la fabrication de trains d’atterrissage d’avions Junkers. Le Kommando est évacué le 4 avril, pour moitié vers Sachsenhausen, il est dans cette colonne d’évacuation qui arrive le 16 avril à Sachsenhausen. Nouvelle évacuation, il réussi à s’évader le 27 avril au alentour de la ville de Neurupin dans le Land de Brandebourg et à rejoindre les troupes soviétiques.

André CARRÉ est décédé le 15 janvier 1992 à Fleury-Mérogis dans le département de l’Essonne.