Né le 22 mai 1909 au Tréport (Seine-Maritime), il exerce la profession de graisseur. Il est interpellé, par quatre inspecteurs de la BS2 des Renseignements généraux, le 7 mars 1943 à son domicile à Vincennes (Val-de-Marne). La perquisition de son domicile est infructueuse. Emmené dans les locaux des Brigades spéciales à la Préfecture de police, il est interrogé et détenu une dizaine de jours. Écroué à la prison de Fresnes, transféré au camp de Compiègne, très malade, il est hospitalisé pendant près de trois mois au Val-de-Grâce dans le XIII° arrondissement de Paris. Rétabli, il est de nouveau interné à Compiègne. Le 17 janvier 1944, il est déporté à Buchenwald qu’il atteint le 19 et reçoit le matricule 40662. Il effectue sa période de quarantaine au Block 52 du Petit camp, puis intègre le Block 10 du Grand camp. Il est affecté au Kommando intérieur Entwässerung (drainage), le 22 mai au Kommando Holzhof (collecte du bois de chauffage), le 23 juin au Kommando Entlader Gustloff-Werk (déchargement de matériaux pour l’usine), le 1er septembre au Kommando Baukommando I ( construction), le 14 octobre au Kommando Holzhof (collecte du bois de chauffage). Le 21 décembre, il est transféré au Kommando de Schönebeck, puis le 26 décembre à celui de Mühlhausen chargé de la fabrication de fuselages et de pièces de gouvernes d’avions pour les Junkers. Le Kommando est évacué le 2 avril 1945 à Buchenwald. Il est libéré le 11 avril 1945.
André CASTOT est décédé le le 20 juillet 1948 au Tréport dans le département de la Seine-Maritime.