Né le 7 février 1904 à Mozac dans le Puy-de-Dôme, il est agriculteur. Il est membre du Parti communiste au sein de la cellule de sa commune de naissance. En avril 1941, il est considéré comme membre du PCF ou au moins sympathisant avant guerre, désigné avec 69 autres autres personnes de l’arrondissement de Riom comme suspect et contre qui des mesures préventives doivent être prises en cas de troubles. Il est arrêté, le 9 février 1944, par la Gestapo et la Milice pour détention d’un dépôt d’armes. Il est incarcéré à la prison militaire allemande du 92° RI à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) puis interné au camp de Royallieu à Compiègne(Oise). Il est déporté le 27 avril à Auschwitz qu’il atteint le 30. Le matricule 185245 est tatoué sur son bras gauche. Le 12 mai, le convoi est reformé à destination de Buchenwald qu’il rejoint le 14. Il reçoit le matricule 53509. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp, puis au Block 51 également au Petit camp. Le 25 mai 1944, il est transféré au camp de Flossenbürg et reçoit un nouveau matricule le 9534
Jean CHAMORET est considéré disparu, sans précision de date (dossier au Service historique de la Défense à Caen).