Né le 26 mars 1907 à Gassicourt (quartier de Mantes la jolie) dans les Yvelines. Élève à l’École polytechnique en 1926, il sort dans l’Arme de l’artillerie en 1928. En 1942, il rejoint l’O.R.A. (Organisation de Résistance de l’Armée) dont il devient le commandant pour la zone nord. Arrêté en juin 1944, il est déporté de Pantin( Seine-Saint-Denis) le 15 août, à destination de Buchenwald, qu’il atteint le 20. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp puis est transféré au Block 31 du Grand camp. Il est affecté au Kommando intérieur de la DAW. Il est libéré le 11 avril 1945.
Promu colonel en 1947, il commande la 43èmedemi-brigade de parachutistes. En 1951, il prend le commandement des armes spéciales de l’Armée de terre. En 1958 il est commandant interarmées des armes spéciales et dirige les opérations conduisant, le 13 février 1960 à l’explosion de la première bombe A française à Reggane au Sahara.
En avril 1961, commandant la zone Nord-Est Constantinois, il s’oppose au putsch des généraux d’Alger. En juin 1961, il prend les fonctions de commandant supérieur interarmées en Algérie.
En 1962, il est promu général d’armée. Il est nommé chef d’État-major des Armées le 16 juillet 1962. 9 mars 1968
Le 9 mars 1968, Il trouve la mort avec sa femme et sa fille ainsi que douze autres personnes dans un accident d’avion dans l’océan Indien.
Charles AILLERET était Grand-croix de la Légion d’honneur, titulaire de la Croix de guerre 39-45 et de la Médaille de la Résistance.