Né le 14 septembre 1916 à Caen dans le Calvados, il est mécanicien puis plombier-zingueur. Il est membre du Parti communiste et continue à militer malgré l’interdiction. Il distribue tracts et journaux clandestins. Il est arrêté le 1er mai 1942 à son domicile par la police française en représailles du déraillement de deux trains de permissionnaires allemands. Incarcéré à la Centrale de Baulieu à Caen (14), puis le 4 mai interné au camp de Royallieu à Compiègne (60). Le 6 juillet, il est déporté à Auschwitz qu’il atteint le 8 il devient le matricule 45371, matricule qui lui sera tatoué sur l’avant-bras gauche quelques mois plus tard. Le 9 juillet, tous sont conduits à pied au camp de Birkenau, puis en fonction de leur profession certains retourne à Auschwitz 1, dont Marcel Cimier qui est affecté au Kommando du garage auto du personnel SS. Le 7 septembre 1944, il est transféré au camp de Gross-Rosen où il perçoit le matricule 40987. Le 8 février 1945, le camp de Gross-Rosen est à son tour évacué, il arrive à Mittelbau-Dora le 11 et devient le matricule 117147. Le 17 mars 1945, il est transféré au Kommando de Ballenstedt chargé de services auprès de la direction des écoles de la SS. Le Kommando est évacué devant l’avance des alliées en direction du camp de Neuengamme qui atteint le 14 avril, il reçoit un nouveau matricule le 80875. Le camp est évacué le 19 avril vers le port de Lübeck sur la mer Baltique. Il est entassé dans les cales de l’Elzenat. Il est échangé, le 29 avril, avec 299 autres détenus contre des médicaments fournis par la Croix-Rouge.
Marcel CIMIER est décédé le 11 octobre 1962 à Caen dans le Calvados.