Né le 12 mars 1924 dans le XIV° arrondissement de Paris, il est monteur-électricien. Il est militant communiste. Il rejoint, en 1944, les FTPF (Francs Tireurs Partisans Français)sous le pseudonyme de Roger Desmoulins. Le 18 juillet 1944, des membres de la Feldgendarmerie procèdent à des contrôles d’identité dans un café du boulevard de L’Hôpital à Paris.Il leur paraît suspect, il est livré à la BS2 à la préfecture de police. Des inspecteurs de la BS2 perquisitionnent le domicile familial, ils saisissent : un lot de feuilles de démobilisation en blanc, des cartes d’identité et d’alimentation en blanc, des certificats de travail et de recensement, des bulletins d’état civil, des timbres fiscaux et un tampon encreur avec cachet de la Mairie de Viroflay (Yvelines), un plan détaillé du garage de la préfecture de Police et des tracts du Parti communiste. Il est remis au SD rue des Saussaies, puis incarcéré à la prison de Fresnes (94). Il est déporté, le 15 août depuis le quai aux bestiaux de Pantin à Buchenwald qu’il atteint le 20 où il reçoit le matricule 77735. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp. Le 3 septembre, il est transféré au Kommando de Dora, puis à celui d’Ellrich-Juliushütte.

Marcel COEURET y décède le 3 janvier 1945.