Né le 4 décembre 1909 aux îles du Salut (près de Kourou en Guyane française. En 1930, il accompli des missions ponctuelles pour le 2e Bureau, service français du renseignement militaire. À partir de 1934, il est un agent du contre-espionnage. Mobilisé en 1939, il sert Incorporé au 173° RIF, le régiment des Corses, il est sergent-major et blessé. De retour en Corse, il continue ses activités clandestines dans la Résistance. Une partie de son activité est vraisemblablement la surveillance du consulat d’Italie à Bastia. L’occupation de la Corse le contraint à fuir l’île à destination d’Alger puis de Londres. Recruté par le SOE (Spécial Opérations Exécutive). il suit un entraînement d’agent secret : stage d’évaluation, sabotage, parachute. Envoyé en mission comme chef du réseau Priest, il est débarqué sur les côtes bretonnes le 29 février 1944. En fait le réseau d’accueil est infiltré par les Allemands et il est arrêté à Saint-Quentin. Incarcéré à la prison de Fresnes, il parvient à faire connaître à ses chefs les responsables de la trahison. Il est déporté, le 8 août 1944, de la gare de l’Est à Paris et arrive le lendemain au camp de Sarrebruck-Neue-Bremm. Il est transféré le 17 août à Buchenwald qu’il atteint le jour même et reçoit le matricule 8870. Il intègre le Block 17 du Grand camp.
Ange DEFENDINI est pendu le 11 septembre 1944 à Buchenwald, il est à titre posthume Chevalier de la Légion d’honneur.