Né le 23 avril 1908 à Ville-sur-Ancre dans le département de la Somme, il est ajusteur. Il est responsable du Parti communiste clandestin pour le secteur d’Albert (80). En février 1942, il rejoint les FTPF (Francs Tireurs Partisans Français) avec le grade de sergent. Il prend part à de nombreux sabotages : en mai 1942, à Aveluy (Somme) sur la ligne ferroviaire Amiens-Lille, le 22 juin destruction des pylônes électriques à Albert, en juillet sabotage des voies ferrées entre Beaumont-Hamel et Aveluy. Le 5 août, il est arrêté à Albert et condamné à 15 ans de travaux forcés pour “activités communistes et distribution de tracts” par la section Spéciale de la Cour d’Appel d’Amiens. Incarcéré à la prison d’Amiens, puis transféré à la Centrale de Melun (77) le 4 mars 1943 et à la maison d’arrêt de Châlons-sur-Marne (51) le 17 décembre. Le 23 avril 1944, il est interné au camp de Royallieu à Compiègne (60). Déporté le 12 mai à Buchenwald qu’il atteint le 14 où il reçoit le matricule 52314. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp. Le 12 juin, il est affecté au Kommando intérieur de la Steinbruch (la carrière), le 13 juin au Kommando Entwasserung (drainage). Le 16 juin, il est transféré au Kommando de la Gustloff-Werk I à Weimar. Le Kommando est évacué début avril à Buchenwald. Il est libéré le 11 avril 1945. Il était membre de la Brigade Française d’Action Libératrice.

Georges DELAMOTTE est décédé le 7 juin 1989 à Corbie dans le département de la Somme.