Né le 29 juillet 1920 à Longwy dans le département de Meurthe-et-Moselle, il est tôlier-formeur aux usines Renault à Boulogne-Billancourt (92). En juillet 1942, des tracts du Parti communiste sont trouvés à l’intérieur de l’ usine ainsi qu’aux établissements Tonneline à Courbevoie. La direction Renault alerte la police, le commissariat de Boulogne et la BS1. Le 24 juillet 1942, il est arrêté ainsi que vingt-quatre militants par des policiers du commissariat de Boulogne-Billancourt. Lors de perquisitions un dépôt de tracts, de brochures et de documents relatifs à l’activité clandestine sont découverts dans un local. Tous sont inculpés d’infraction au décret du 26 septembre 1939. Incarcéré, il comparait le 19 février 1943, devant la Section spéciale de la cour d’appel de Paris, il est condamné à deux ans de prison, mille deux cents francs d’amende et au maximum de la contrainte par corps. Emprisonné à la prison de La Santé, puis à la Maison d’arrêt de Châlons-sur-Marne (51), il est interné le 24 avril au camp de Royallieu à Compiègne (60). Déporté le 12 mai 1944, bien que sa peine à expire le 3 mai 1944. à Buchenwald qu’il atteint le 14 où il reçoit le matricule 51803. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp. Le 6 juin, il est transféré au Kommando de Wieda siège de la SS-Baubrigade III chargé de la construction de routes et de voies ferrées. Le 21 juin, il est envoyé au Kommando de Nüxei dépendant la SS-Baubrigade III. Le 30 juillet, il est envoyé au Kommando de Dora. Le complexe de Mittelbau-Dora est évacué les 4 et 5 avril 1945. Il est incorporé dans le convoi d’évacuation du 5 avril en direction du camp de Bergen-Belsen. Le 9 avril il arrive au camp des casernes de Bergen-Belsen. Il est libéré le 15 avril par les troupes britanniques.

Julien DESMARS est décédé le 6 avril 1989 dans le XIV° arrondissement de Paris.