Né le 4 août 1919 à Rueil-Malmaison dans les Hauts-de-Seine, il est menuisier aux ateliers de la SNCF de la ville de Saintes en Charente-Maritime. En juin 1943, il rejoint un groupe de résistance de cheminots sur son lieu de travail. Il collecte des fonds, fait parvenir des secours aux résistants emprisonnés à Poitiers et à la charge d’apporter de l’aide aux réfractaires. Il est arréte, à son domicile, le 28 juin 1943, suite à une dénonciation, par la Gestapo. Incarcéré à la prison de Saintes puis à la prison de la Pierre-Levée à Poitiers, il est interné le 6 aout au camp de Royallieu à Compiègne.Déporté le 16 septembre 1943 à Buchenwald qu’il atteint le 18 il reçoit le matricule 21784. Il effectue sa période de quarantaine au Block 63 du Petit camp. Le 13 octobre, il est transféré au Kommando de Dora. Il est jugé «inapte au travail» et incorporé dans un convoi de 1000 malades envoyé, le 27 mars 1944, au camp de Bergen-Belsen.

Jacques DESOYER y décède le 15 juin 1944 d’une piqûre au cœur faite par des détenus de droit commun allemands sur ordre du docteur SS allemand du camp de Bergen-Belsen (Selon le témoignage de son camarade Jean Zapulla KLB 21093).