Né le 17 février 1895 à Reims dans le département de la Marne, il est chauffeur de taxi. Il es l’un des militants syndicalistes du syndicat des Cochers Chauffeurs C.G.T., puis C.G.T.U. Parallèlement à son activité syndicale, il participe à l’activité de la section communiste de Romainville, région Paris-Est. Le gouvernement Daladier-Reynaud met le Parti communiste hors la loi par le décret du 26 septembre 1939 pour son approbation du pacte germano-soviétique. Un second décret-loi est promulgué le 18 novembre 1939, il prévoit des mesures d’internement administratif à l’encontre des «individus dangereux pour la défense nationale et pour la sécurité publique sur décision des préfets». Il est arrêté le 19 décembre 1939, interné au château de Baillet en Seine-et-Oise, à la ferme Saint-Benoît (Yvelines), à Oraison (Alpes de Haute-Provence), et enfin à Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn). Le directeur du camp reçoit l’ordre de préparer l’évacuation du camp et de remettre les internés aux Allemands. Déporté le 30 juillet depuis Toulouse à Buchenwald qu’il atteint le 6 aout et reçoit le matricule 75399. Il effectue sa période de quarantaine au Block 52 du Petit camp, puis intègre le Block 31 du Grand camp. Il est affecté le 16 septembre au Kommando de Witten-Annen chargé de la fabrication de pièces d’armement pour la firme AGW. Le 7 décembre il est renvoyé à Buchenwald. Le 8 janvier 1945, il est affecté au Kommando intérieur du Holzhof (collecte du bois de chauffage). Il est libéré le 11 avril 1945. Il était membre de la Brigade Française d’Action Libératrice.
André DESPREZ est décédé le 9 janvier 1953 dans le XX° arrondissement de Paris.