Né le 27 juillet 1920 à Sospel dans les Alpes-Maritimes, il est électricien.En 1940 démobilisé, il est chef-d’équipe aux Chantiers de jeunesse à Gap (05). En août 1943, il rejoint le FN (Front national de lutte pour la libération et l’indépendance de la France), en qualité d’agent-de-liaison. Il procure des faux papiers aux réfractaire du STO (Service du Travail Obligatoire). Suite à une dénonciation, il est arrêté, le 27 septembre 1943, par la Feldgendarmerie à son domicile. Incarcéré, puis interné au camp de Royallieu à Compiègne (60), il est déporté len17 janvier à Buchenwald qu’il atteint le 19 et reçoit le matricule 41129. Il effectue sa période de quarantaine au Block 52 du Petit camp. Le 10 février, il est transféré au Kommando de Dora. Le complexe de Mittelbau-Dora est évacué les 4 et 5 avril 1945. Il est incorporé dans un convoi partit le 5 à destination du camp de Ravensbruck qu’il atteint le 14 où il reçoit un nouveau matricule le 15123. Le 28 nouvelle évacuation, il est libéré le 3 mai au alentour de la ville de Karow (au nord de Berlin) par les troupes soviétiques. Il regagne la France le 21 mai.

Jean DI DOMINICO est décédé le 21 juin 1998 à La Seyne-sur-Mer dans le Var.