Né le 19 janvier1921à Metz dans le département de la Moselle, il est cheminot en gare de Romans/Bourg-de-Péage (Drôme). Le 17 juin, l’entrée des troupes allemandes à Metz, marque le début d’une répression brutale. Les Mosellans sont réticents face à l’occupant, 60 000 d’entre-deux, francophiles ou francophones, jugés indésirables, sont expulsés vers la France, du 11 au 21 novembre 1940. Il est de ceux-ci. Il s’engage dans la résistance en rejoignant un groupe de l’Armée Secrète. Il fait partie du service des renseignements de la Drôme, est membre du réseau Nestlé-Andromède, chargé de la surveillance de la gare de Romans. Il participe d’avril 1943 à avril 1944 à des actes de sabotages, de réquisition dans les usines de chaussures et détourne diverses marchandises au profit du maquis du Vercors. Il est arrêté, par la Milice, le 16 avril 1944 sur son lieu de travail, à la gare de Romans. Interrogé par la Milice de la ville, il est incarcéré à Romans, transféré à la prison Montluc à Lyon (Rhône). Remis aux autorités allemandes le 29 juin et déporté ce jour à Dachau qu’il atteint le 2 juillet et reçoit le matricule 76115. Le 13 décembre, il est transféré à Buchenwald où il perçoit le matricule 49146. Il est envoyé au Kommando d’Ohrdruf où il reçoit un nouveau matricule le 107379.

Ernest DIEBOLD y décède le 5 février 1945.