Né le 23 novembre 1908 à Bobigny en Seine-Saint-Denis, il est comptable à la société des Hydrocarbures à Paris. il milite au parti communiste. Il est mobilisé de septembre 1938 au 8 mars 1941. De retour, il diffuse des tracts du Parti communiste clandestin, particulièrement auprès de jeunes d’un secteur de l’arrondissement et auprès d’employés des services publics. Le 28 septembre 1942 vers midi trente, il est interpellé par des policiers de la BSi de Saint-Denis avenue de Clichy alors qu’il rentrait vers son domicile. le 3 juillet 1943 devant la section spéciale de la Cour d’appel de Paris. Il est condamné à dix-huit mois de prison et mille deux-cents francs d’amende pour sa participation à l’organisation de l’activité de diffusion de la propagande du Parti communiste sur un secteur du XVIIe arrondissement et son rôle dans la transmission des consignes des échelons supérieurs aux militants de base. Incarcéré à la prison de La Santé à Paris, il devait être libéré le 30 janvier 1944. Le 28 janvier les autorités françaises décident de lui appliquer les dispositions du décret-loi du 18 novembre 1939 qui prévoyaient sur décision du préfet l’extension de l’internement à l’encontre des «individus dangereux pour la défense nationale et pour la sécurité publique». Livré aux allemands, il est transféré au camp de Romainville (Seine-Saint-Denis), puis interné au camp de Royallieu à Compiègne (Oise). Il est déporté le 27 avril à Auschwitz qu’il atteint le 30. Le matricule 185464 est tatoué sur son bras gauche. Le 12 mai, le convoi est reformé à destination de Buchenwald qu’il rejoint le 14. Il reçoit le matricule 53122. Il effectue sa période de quarantaine au camp des Tentes du Petit camp, intègre le Block 57 également au Petit camp. Le 24 mai, il est transféré au camp de Flossenbürg où il reçoit un nouveau matricule le 9604.

Louis DORY y décède le 7 octobre 1944.