Né le 14 juillet 1921 à Liévin dans le Pas-de-Calais. il est ajusteur aux mines de Liévin. En octobre 1943, il rejoint les FTPF (Francs Tireurs Partisans Français). Il est arrêté le 7 décembre 1943 à son domicile par la police française. Incarcéré à la prison de Béthune, puis le 8 décembre à celle de Douai, il est condamné le 17 janvier 1944 devant la cour spéciale de Douai à un an de prison. Le 14 février, il est emprisonné à Chalon-sur-Marne, puis le 24 avril interné au camp de Royallieu à Compiègne. Déporté le 12 mai à Buchenwald qu’il atteint le 14 il reçoit le matricule 49957. Le 6 juin, il est transféré au Kommando d’Ellrich-Théâtre siège de la SS-Baubrigade IV. Courant juillet, il est affecté au Kommando de Günzerode chargé de la construction d’une ligne de chemin de fer reliant Kassel à Nordhausen la Helmetalbahn. Fin mars 1945, le chantier est bombardé rendant impossible la poursuite des travaux, le Kommando est renvoyé à d’Ellrich-Théâtre. Le 6 avril, le Kommando est évacué, il est intégré dans un train de wagons découverts (appelé le convoi Brauny) venant de Niedersachswerfen qui évacue le Kommando de Rottleberode. Suite à un raid aérien des troupes alliées qui fait sauter un train de munitions en gare de Solpke à l’ouest de Gardelegen, la voie ferrée est détruite, le train est bloqué, le 10 avril, en gare de Miestre. Le 11 avril, une colonne est constituée avec les survivants qui se dirige vers la ville de Wiepke située à dix kilomètres de Gardelegen. Il est libéré le 14 avril par les troupes américaines dans les environs de Gardelegen. Il regagne la France le 9 mai,

Raymond DRUART est décédé le 13 février 1979 à Lens dans le Pas-de-Calais.