Né le 26 février 1891 à Caussade dans le Tarn-et-Garonne, il est charcutier. Il semble avoir adhéré au Parti communiste dès sa création. Revenu à Septfonds (82), il dirige la liste communiste aux élections municipales de 1925. En 1932, il est secrétaire de la cellule communiste de Septfonds. La police française l’arrête le 23 juillet 1941 pour activité communiste pendant trois jours, la préfecture le fait interner au camp de Septfonds où la brigade mobile de Toulouse l’interroge. En janvier 1942, la cour martiale du Tribunal militaire de Toulouse le condamne à 15 ans (ou 20 ans selon les sources) de travaux forcés. Incarcéré à la prison Beausoleil à Montauban (Tarn-et-Garonne), il est transféré en octobre 1943 à la centrale d’Eysses (Lot-et-Garonne), il participe, le 19 février 1944, à la révolte d’Eysses. En mai 1944, il est envoyé au camp de Royallieu à Compiègne (Oise). Il est déporté le 18 juin à Dachau qu’il atteint le 20 et reçoit le matricule 73406 affecté au Kommando d’Allach. Le 29 juillet, il est transféré au Kommando d’Eisenach qui dépend de Buchenwald, il devient le matricule 75372. Ce Kommando est chargé de l’assemblage de pièces de moteurs d’avions pour la firme BMW. Le 16 septembre, il est envoyé au Kommando d’Aterode chargé de la fabrication de pièces de moteurs d’avions. L’évacuation a lieu les 4 et 8 avril 1945 vers Buchenwald. Le camp de Buchenwald est partiellement évacué du 6 au 10 avril, il est incorporé dans l’une de ces colonnes d’évacuation dirigée vers le KL de Dachau. Il est libéré le 29 avril, par les troupes américaines, au camp de Dachau.
Aimé DUROU décède, le 7 mai 1945, à Dachau avant son rapatriement.