Arrivé à Buchenwald le 26 janvier 1945 (matricule 123565), Élie Wiesel est né à Sighet, en Roumanie, dans une famille juive d’origine hongroise où l’on parle le français, l’hébreu, le yiddish et l’anglais. A 15 ans, il est déporté avec sa famille en tant que Juif, d’abord à Auschwitz, où ses parents et sa sœur sont assassinés, puis à Buchenwald, où il sera protégé par la résistance clandestine du camp. Après la libération du camp, il est accueilli en France et fait des études de philosophie. En 1958, il publie un récit autobiographique, La Nuit, où il décrit son expérience des camps. Apatride au sortir de la guerre, il s’installe aux États-Unis en 1956 et acquiert la nationalité américaine en 1963. Il publie de très nombreux ouvrages qui relatent son expérience de survivant. Il consacre une grande partie de son temps à témoigner pour rappeler le souvenir des déportés des camps d’extermination et pour condamner toute forme de violence et de haine. Il reçoit le prix Nobel de la paix en 1986, et il était le président de l’Académie universelle des cultures depuis sa création, en 1993.
Elie WIESEL est décédé le 2 juillet 2016 à Manhattan, État de New-York États-Unis.
Extrait de BUCHENWALD PAR SES TÉMOINS, Histoire et dictionnaire du camp de concentration de Buchenwald-Dora et de ses kommandos (1937-1945), éditions Belin, 2014