Né 12 janvier 1908 au Merzer dans les Côtes-d’Armor, il est forgeron. Il adhère au Parti communiste en 1936. Mobilisé le 2 septembre 1939, il est affecté au parc d’engins blindés de Lunéville (Meurthe-et-Moselle) d’où il est renvoyé dans ses foyers le 10 août 1940. Sous l’Occupation, il milite à la cellule de Goudelin. Dès 1942, il fait partie du triangle clandestin de Chatelaudren dès 1942. il est arrêté le 11 août 1943 à Chatelaudren par la SPAC (Service de police anti-communiste) dans le cadre d’une très vaste opération de démantèlement de l’organisation clandestine du PCF. Il est emprisonné, puis interné au camp de Royallieu à Compiègne. Il est déporté le 27 avril à Auschwitz qu’il atteint le 30. Le matricule 185508 est tatoué sur son bras gauche. Le 12 mai, le convoi est reformé à destination de Buchenwald qu’il rejoint le 14. Il reçoit le matricule 52590. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp, puis intègre le Block 57 également au Petit camp. Le 5 juin, il est affecté au Kommando intérieur de la Steinbruch (la carrière). Le 10 juin, il est transféré au Kommando de Mühlhausen chargé de la fabrication de fuselage et de pièces de gouvernes d’avions pour les avions Junkers. Le Kommando est évacué le 2 avril 1945 à Buchenwald. Il est libéré le 11 avril 1945. Il était membre de la Brigade Française d’Action Libératrice.

Albert ELLIEN est décédé le 7 mars 1964 à Lanrodec dans les Côtes-d’Armor.