Né le 26 juin 1922 à Ivry-sur-Seine dans le Val-de-Marne, il est ouvrier ébéniste puis cheminot à la gare de Bourges (Cher). il entre dans les rangs des Jeunesses communistes dont il devint très vite un des responsables locaux. Coupé des J C de septembre 1939 à fin 1940, il reconstitue, en janvier 1941, un petit groupe de JC à Vierzon, groupe qui imprime, avec du matériel de jeu, des tracts et des papillons. Les gendarmes l’identifient en octobre 1941 mais il réussit à s’enfuir, et c’est par contumace que la Section spéciale de la Cour d’appel de Bourges le condamne à cinq ans de travaux forcés et à dix ans d’interdiction de séjour. Devenu illégal, il séjourne à Paris puis entre dans un maquis FTPF (Francs Tireurs Partisans Français) de Corrèze le 16 juillet 1943. Il est arrêté en septembre 1943, les armes à la main, par un détachement de SS et interrogé à la Gestapo de Limoges. Après un séjour d’un mois à la prison de Limoges, il est incarcéré à la prison de Fresnes, (94) puis interné au camp de Royallieu à Compiègne. Il est déporté le 27 avril à Auschwitz qu’il atteint le 30. Le matricule 185925 est tatoué sur son bras gauche. Le 12 mai, le convoi est reformé à destination de Buchenwald qu’il rejoint le 14. Il reçoit le matricule 52534. Il effectue sa période de quarantaine au camp des Tentes du Petit camp, intègre le Block 51 également au Petit camp. Le 25 mai, il est transféré au camp de Flossenbürg, il devient le matricule 9918. Flossenbürg est évacué à pied les 19 et 20 avril 1945 laissant de nombreux malades au Revier. Il est au nombre des malades et est libéré le 23 avril par les troupes américaines. Il regagne la France le 19 mai.
Pierre FERDONNET est décédé le 10 janvier 2013 à Bourges dans le Cher.