Né le 4 septembre 1905 à Saint-Martin-en-Coailleux dans le département de la Loire, il est tourneur-ajusteur. Il adhère à la CGT en 1930 et participe activement aux grèves de juin 1936. En 1939, il est mobilisé sur place comme affecté spécial. Contremaître, il travaille souvent, pendant l’Occupation, en équipe de nuit et il est recruté par la CGT clandestine. En février 1944, à la suite d’un sabotage, victime d’une dénonciation, il est arrêté. Interrogé au siège de la Gestapo à l’École militaire de Lyon, il est incarcéré au fort Montluc à Lyon, puis interné au camp de Royallieu à Compiègne (60). Il est déporté le 12 mai 1944 à Buchenwald qu’il atteint le 14 et reçoit le matricule 49609. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp. Le 10 juin, il est transféré au Kommando de Mühlhausen chargé de la fabrication de fuselage et de pièces de gouvernes d’avions pour les avions Junkers. Le Kommando est évacué le 2 avril 1945 à Buchenwald. Le camp de Buchenwald est partiellement évacué du 6 au 10 avril. Il est incorporé dans l’une des ces colonnes d’évacuation en direction du camp de Flossenbürg. Il est libéré le 23 avril à Wetterfeld, en Bavière, par les troupes américaines.

Albert FERRATIER est décédé le 13 juin 1985 à Bourg-en-Bresse dans l’Ain.