Né le 28 mai 1918 à Poitiers dans le département de la Vienne, il est ajusteur puis typographe et correcteur. En 1934, il s’engage dans l’action politique, au sein des Jeunesses socialistes. Il participe à la guerre d’Espagne où il est blessé sur le front de Huesca, le 21 septembre 1936. Mobilisé en août 1939, il reprend son activité politique dès sa démobilisation en juillet 1940 et participe à la reconstitution de l’organisation trotskyste clandestine dont il devient l’un des responsables du travail syndical. Il est arrêté le 19 octobre 1943, incarcéré puis interné au camp de Royallieu à Compiègne (60). Déporté le 27 janvier 1944 à Buchenwald qu’il atteint le 29 où il reçoit le matricule 44000. Il effectue sa période de quarantaine au Block 48 du Grand camp. Le 18 mars, il est transféré au camp de Neuengamme où il perçoit un nouveau matricule le 28161. Il est affecté au Kommando de Porta Westfalica-Barkhausen chargé d’agrandir une galerie souterraine pour y installer une usine fabriquant des éléments de cellules d’avions de chasse. Le 1er avril, le Kommando est évacué en plusieurs convois qui, en passant par les Kommandos extérieurs de Schandelah, Fallersleben et Helmstedt-Beendorf, arrive mi-avril au camp de rassemblement de Wöbbelin. Le 2 mai 1945, il est libéré par les troupes américaines.
Georges FOURNIÉ est décédé le 16 novembre 1968 à Suresnes dans les Hauts-de-Seine.