Né le 21 octobre 1920 à Maël-Carhaix dans les Côtes d’Armor, il est ouvrier agricole. Dès l’automne 1940, il est en contact avec le premier noyau du parti communiste clandestin dans le canton. il est arrêté le 20 août 1943 à Kergrist-Moëlou par la SPAC (section de protection anticommuniste) dans le cadre d’une très vaste opération de démantèlement de l’organisation clandestine du PC. Incarcéré à Saint-Brieuc du 21 août au 12 septembre 1943, puis à la prison Jacques Cartier à Rennes du 12 septembre 1943 aux 31 mars 1944. Le 1er avril 1944, il est interné au camp de Royalieu à Compiègne. Déporté, le 27 avril 1944, à Auschwitz qu’ il atteint le 30. Il lui est tatoué sur le bras gauche le matricule 185781. Le 12 mai le convoi se reforme, direction Buchenwald, qu’il rejoint le 14, il reçoit un nouveau matricule le 53158. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp puis intègre le Block 57 également au Petit camp. Il est affecté au Block 44 du Grand camp. Le 12 septembre il est transféré au Kommando de Schönebeck, puis le 20 septembre à celui de Münchhausen chargé de la fabrication de fuselages et pièces de gouvernes d’avions pour la firme Junkers. Le Kommando est évacué le 2 avril 1945 sur Buchenwald. Il est libéré le 11 avril 1945.

François JÉGOU est décédé le 25 avril 2011 à Saint-Brieuc dans les Côtes d’Armor,