Né le 30 octobre 1903 à Golbey arrondissement d’Épinal dans les Vosges, il exerce la profession de tôlier-formeur, soudeur chez Citroën quai de Javel dans le XV° arrondissement de Paris. Le 3 février 1941, il est interpellé par des policiers du commissariat de Montrouge pour «propagande communiste». Il est incarcéré à la prison de la Santé puis à Fresnes (Val-de-Marne)
Il comparait le 19 mai devant la XIIe Chambre Correctionnelle qui le condamne à huit mois de prison pour infraction au décret-loi du 26 septembre 1939. Transféré à la centrale de Poissy, à l’issue de sa peine il est interné au centre de séjour surveillé de Rouillé (Vienne). Il est condamné le 20 décembre 1941 à quatre ans d’emprisonnement et cent francs d’amende par la Section spéciale de la Cour d’appel de Paris pour détention «en vue de la distribution de tracts communistes». Il est envoyé à la centrale de Clairvaux. Interné au camp de Royallieu à Compiègne, il est déporté le 12 mai 1944 à Buchenwald qu’il atteint le 14 et reçoit le matricule 51769. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp, puis intègre le Block 10 du Grand camp. Il est affecté au Kommando de drainage puis au Kommando de la Gustloff-Werk II. Il est libéré le 11 avril 1945. Il était membre de la Brigade Française d’Action Libératrice.
André FRUH est décédé le 22 novembre 1986 dans le XVI° arrondissement de Paris.